Suite de notre voyage autour du monde avec la découverte d’une percussion venue directement d’Argentine : le bombo.
Cet article est le second publié dans notre dossier sur les percussions à travers le monde. Si ce n’est pas encore fait, n’hésitez pas à lire notre premier article sur le Taiko, percussion venant du Japon.
Mais revenons à notre article, avec aujourd’hui, une escale en Argentine !
Le Bombo
Pays d’origine : Argentine
Qu’est-ce que c’est ?
Également appelé bombo legüero, cet instrument d’Argentine est inspiré des tambours militaires des conquistadores ayant colonisé le pays.
L’adjectif legüero (lieue) indique que l’instrument pourrait être entendu à une lieue de distance.
Il est aujourd’hui l’un des instruments emblématiques de la musique argentine, comme peuvent l’être les danses zamba ou chacarera.
Comment ça fonctionne et quel son ça joue ?
Comme l’instrument qui l’a inspiré, le bombo est constitué d’un tronc creux sur lequel est tendue une peau via un cerceau, fixé par des lanières de cuir pour serrer la peau.
On en joue avec des baguettes, ou un petit maillet à tête molle, dont on peut se servir pour frapper la membrane ou le cerceau.
Le son du bombo ressemble à celui d’un cœur qui bat, pulsation qu’on alterne par des frappes sur le cerceau permettant de la casser.
Le bombo rend ainsi un son profond accompagné de sons plus secs qui semblent parler directement à notre propre cœur.
Est-ce qu’on l’utilise toujours aujourd’hui ?
De nos jours, le bombo fait partie de la musique argentine et reste utilisé dans les représentations folkloriques mais aussi par des groupes ou des chanteurs plus modernes ; Soledad Pastorutti, chanteuse pop argentine, l’intègre ainsi dans ses compositions.
Peu utilisé dans la musique occidentale, il fait partie intégrante de la culture de l’Argentine et de sa rythmique !
Le bombo, ainsi que ses dérivés, est aussi beaucoup utilisé dans d’autres pays latino-américains, comme à Cuba, en Colombie, au Mexique, ou encore au Venezuela.
Notre escale en Argentine fut de courte durée, nous vous invitons donc à revenir rapidement sur notre blog Redison pour notre prochain arrêt, en Afrique cette fois ci !
En attendant, prenez soin de vous, et n’oubliez pas : gardez le rythme !
